La Foi

La foi n’est pas une croyance mais un état de présence fusionnelle avec ce qui EST. C’est la foi qui m’a lancé sur le chemin de la recherche de ce que je suis. Cette foi s’est présentée à moi, dans un moment de détresse. Je dois dire qu’elle s’est imposée soudainement, en silence, prenant tout […]

La foi n’est pas une croyance mais un état de présence fusionnelle avec ce qui EST.

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C’est la foi qui m’a lancé sur le chemin de la recherche de ce que je suis. Cette foi s’est présentée à moi, dans un moment de détresse. Je dois dire qu’elle s’est imposée soudainement, en silence, prenant tout l’espace intérieur et extérieur.

Cette présence si puissante, si aimante qui a soudain enveloppé mon être a transformé ma panique en paix. Elle a éteint les pensées de mon mental et a inscrit dans mes cellules la certitude que tout irait bien, instantanément.

Je n’ai pas eu la possibilité ensuite, de mettre en doute cette présence, ni la certitude que tout irait bien malgré le retour du mental et les questions sans réponses sur cette expérience.

J’avais vécu pendant mes jeunes années, des états de communion intense avec le Christ, au point de m’endormir dans ses bras chaque soir, mais l’adolescence m’avait coupé de cette habitude. J’avais perdu cette foi pour me consacrer à une vie plus extérieure.

Elle s’est présentée au moment où j’en avais besoin, comme un rappel de ne pas me perdre dans la vie extérieure. Je n’ai jamais renoncé, je l’ai cherchée et elle a guidé chacun de mes pas, elle m’a fait découvrir par l’expérience toutes les étapes nécessaires à la mettre en place de façon permanente.

C’est au travers d’elle que j’ai découvert mon origine et ce grand jeu magnifique de la manifestation qui est le miroir parfait pour cette découverte. Nous ne pouvons voir que ce que nous ne sommes pas. Nous avons besoin de nous couper de notre origine de façon illusoire et temporaire afin de vivre ces grands moments de reconnexion. Ce que nous nommons la vie permet ce voyage extraordinaire.

Je pense que nous sommes nombreux à vivre ces moments de grâce, et nous avons la possibilité de suivre le chemin proposé, où bien nous pouvons oublier l’expérience. C’est ce que nous nommons le libre-arbitre.

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